À la fin des années 60 (1968) des enfants et adolescents n’ayant pas les moyens de faire du motocross ont commencé à imiter leurs ainés en utilisant des vélos de tous types pour dévaler des pentes, faires des sauts et des virages en travers. Ce sport fût appelé BMX pour Bicycle Motor Xcross.
Au début des années 70, les premières compétitions furent organisées par Scott Breithaupt (14.07.1957-05.07.2015) , à qui ce sport doit énormément et les premiers vélos spécifiques firent leur apparition. Les premiers BMX arrivèrent aux Pays.Bas en 1976 et les premières courses en Europe se déroulèrent entre 1978 et 1979. En 1981 naquit l’IBMXF (International BMX Federation).
Les premiers Championnats du monde se déroulèrent en 1982, tout comme les 1er championnats Suisses officieux et BMX-Suisse devint la fédération nationale. Le premier club vaudois, Echichens fût créé en 1983, suivirent Grandson, Yverdon (réunis maintenant sous le nom de BMX Nord Vaudois) et le BMX Chablais.
Les courses se déroulent à 8 au maximum, sur des pistes d’environ 400m comportant des virages relevés et des bosses à passer parfois en sautant Depuis ce sport ne cessa d’évoluer. Le freestyle apparut et se divisa en plusieurs sections. L’UCI reprit le BMX et Swiss Cycling devint ainsi la fédération pour toutes les disciplines du vélo en Suisse.
En 2008, un grand pas fût franchi avec le premier titre olympique décerné pour le BMX Race autant chez les filles que chez les garçons, et c’est normalement en 2021 que le BMX Park devrait lui aussi rejoindre la famille olympique.
Le BMX est, avec le vélo trial, le sport formateur pour toutes les autres disciplines du deux roues.
Le pumptrack est une piste souvent assez étroite en boucle fermée, constitué de plusieurs bosses consécutives et de virages relevés. Elle peut être utilisée avec différents équipements sportifs, dont le BMX et le VTT. Les matériaux possibles pour construire un pumptrack sont la terre, le béton, l’asphalte, le bois ou la fibre de verre. Il existe des pistes modulables et donc itinérantes.
Aucun besoin de pédaler sur un pumptrack, car on utilise les bosses de la piste pour pomper grâce à l’action, entre autres, des bras et des jambes.
De plus en plus populaire en Europe, la grande majorité des pumptracks sont en accès libre et accessibles à tous les âges et à tous les niveaux.
En 2018, un championnat du Monde officieux a vu le jour et vit les suisses David Graf et Christa Von Niederhaüser s’imposer. C’est en 2019 que l’UCI reconnut officiellement ce sport. Les Américains Payton Ridenour et Tommy Zula sont les premiers champions du Monde officiels, et le vaudois Tristan Borel, le premier suisse vice-champion du Monde.
Dans les années 70, une bande d’allumés dévale les pentes de Californie avec les premiers VTT. Depuis cette discipline a beaucoup évolué et a surtout vécu une profonde mutation avec la naissance de nombreuses disciplines dont le XCO qui est devenu une discipline olympique. Que ce soit au niveau élite ou en tant qu’amateur c’est toujours l’amour de la nature qui attire chaque jour plus de « riders ».
Le cross-country (XC) : C’est la discipline d’endurance du VTT, la plus souvent représentée en club. La variété des terrains rencontrés sur le parcours doit permettre l’expression des qualités techniques (pilotage, franchissement …) et physiques des coureurs. C’est également la discipline olympique du VTT.
L’enduro : Organisée majoritairement dans les régions à profil montagneux, l’enduro est une épreuve composée de sections chronométrées et non chronométrées dont le classement est effectué sur la base du cumul des temps mis par le coureur à parcourir les spéciales (chronométrage individuel). Les liaisons se font soit en VTT soit en utilisant une remontée mécanique. Cette activité peut aussi se faire en vélo à assistance électrique.
La descente ou Downhill (DH) : Épreuve individuelle contre la montre sur un parcours très exigent et techniques avec un profil descendant parsemé d’obstacles où la vitesse et le pilotage sont privilégiés.
Le Marathon (XCM) : Le marathon permet de parcourir à VTT de longs itinéraires entre 70 et 140 km sur un ou plusieurs jours avec des difficultés et des terrains variés.
Le cyclisme de compétition sur route est un sport très exigeant qui n’a aucun rapport avec le cyclotourisme ou la balade en famille. On ne devient pas champion du jour au lendemain.
Le sport en général – le cyclisme en particulier – est une école de volonté qui demande du courage et des sacrifices.
ORGANISATION GÉNÉRALE
Nul ne peut participer à une manifestation cycliste organisée ou contrôlée par la Fédération Cycliste Suisse (Swiss-Cycling) s’il n’est pas titulaire d’une licence (valable une année).
CATÉGORIES
Jeunesse (11 – 16 ans), Juniors (17 – 18 ans), Amateurs (19 ans – 29 ans), Elites (dès 19 ans après avoir obtenu le nombre de points nécessaires pour le passage dans cette catégorie), Masters (à partir de 30 ans).
LES ÉPREUVES
Le cyclisme sur route propose quatre types d’épreuves : les courses d’un jour (classiques), les courses à étapes, les contre-la-montre individuel et les contre- la-montre par équipes. Il existe évidemment une infinité de variantes dans ces épreuves selon qu’elles se déroulent sur un parcours très plat, vallonné, ou montagneux, comme dans les courses alpines. Les courses régionales, organisées sous la forme de girons, offrent la possibilité de parfaire son entraînement et d’évoluer dans un cadre moins exigeant. Les courses nationales permettent de se mesurer avec un plateau de coureurs plus relevé. Les meilleurs classés reçoivent un nombre de points en fonction de leur rang.
La piste est une discipline Olympique comprenant onze spécialités différentes se disputant sur un ovale appelé, vélodrome. La piste forme un ovale constitué de deux virages plus ou moins relevés permettant aux cyclistes d’atteindre des vitesses élevées (jusqu’à 75 km/h) en toute sécurité́.
La longueur d’une piste est le plus souvent un sous-multiple du kilomètre.
Les matériaux utilisés pour le revêtement d’une piste peuvent être le ciment, le bitume ou le bois.
Deux familles d’épreuves se disputent sur un vélodrome. Celles de « vitesse » où la puissance fera la différence. Elle regroupe des épreuves individuelles ou en équipes sur des distances allant de 200m à 1km toujours très impressionnantes! Et les épreuves « d’endurance » comprenant des épreuves combinées ou simple, individuelles ou en équipe. Ces épreuves se disputent entre 4 et 50 km et demande de multiples qualités.
Deux vélodromes sont toujours en activité en Suisse Romande offrant des activités allant des initiations pour débutants à des événements internationaux professionnels : Le Centre Mondial du Cyclisme à Aigle et Le Vélodrome de la Queue d’Arve à Genève
Le vélo trial est un sport mécanique qui se pratique, avec un vélo adapté, aussi bien indoor que dans la nature : en forêt, dans une carrière, etc…
Il peut également se pratiquer en ville, sur des obstacles tels que des murs ou des constructions en béton. Ce sport se pratique aussi bien en compétition qu’en loisirs.
En compétition, le but est de sortir d’une zone, divisée en plusieurs secteurs dans lesquels des passages sont balisés par des flèches. Chaque passage fait gagner 10 points au pilote. En principe, il y a 6 secteurs dans un zone, ce qui peut rapporter un maximum de 60 points. Les points sont cumulés à chaque zone. Si le participant pose un pied au sol, il peut continuer son parcours mais ne marque pas les points du secteur. Les points accumulés avant sont gardés. Au bout de 2 minutes, le concurrent encore en course est arrêté. Le vainqueur est le pilote accumulant le plus de points.
Les vélos se déclinent principalement en deux catégories : les 26 pouces, issus du VTT et les 20 pouces qui ont leur origine dans le BMX. Les cadres sont profilés de manière à ce que la garde au sol soit élevée. La selle est inexistante de manière à ce que le pilote puisse mettre sa machine à la verticale et travailler sur la roue arrière uniquement. Il existe également des vélos de 24 pouces, inexistants en compétition, mais prisé par les adeptes de « Street trial », dont l’ambassadeur incontesté est sans doute l’écossais Dany Mcaskill.
Le cyclocross se pratique en saison hivernale et permet une excellente préparation au sport cycliste pour un débutant tant sur le plan technique que sur la mise en condition physique, un mois et demi avant la reprise de l’entraînement routier.
Le parcours doit alterner différents tronçons afin de permettre des changements de rythme, des efforts et des récupérations. Minimum 500 m de route, par fractions afin de relancer le rythme. Des chemins et des prairies, voire des sous- bois pour constituer des passages techniques ainsi que des obstacles (planches en bois de 40 cm maximum de haut…).
L’Omnium romand de cyclocross se court en 8 manches. Plusieurs coureurs Vaudois font régulièrement partie de la sélection suisse pour participer aux Championnats d’Europe et du Monde. A relever les titres de Loris Rouiller, Champion Suisse Junior 2016 et 2017 et Champion d’Europe 2017 (photo). Pascal Richard avait revêtu le maillot de Champion du Monde en 1988.
LE MATÉRIEL SPÉCIFIQUE
Le cadre est très différent du cadre classique. Les bases sont plus larges et sans entretoise pour éviter le bourrage de boue. L’entretoise des haubans est fixée plus haut.